L'écriture de scénario renferme de nombreux rebondissements. Voyez celui-ci : je viens de scraper tout ce que j'avais écrit depuis un mois et je suis reparti de ma chère version 4.3 pour construire ce qui est devenu la version 6.1 du récit.
Je ne scrap pas ça comme ça, pour le fun. C'est qu'en travaillant lundi, c'est-à-dire hier, j'ai été frappé par une idée fantastique qui m'enchante complètement. Attention, je vous explique :
Mon personnage principal (Étienne) était jusqu'ici le centre unique et complet de l'attention. C'est lui qu'on suivait du début à la fin (ça tombe bien, c'est sa vie !). Eh bien voilà qu'après un peu plus de 40 minutes de récit pendant lesquelles on a appris à comprendre et à aimer le grand timide, celui-ci disparaît de la fiction. Le point de vue change complètement pour suivre l'espace d'à peu près 15 minutes les déboires de celle dont il est obsessivement épris.
Wow ! Ça fait tellement du bien ! Je ne vous ferez pas à croire que c'est moi qui ai inventé le changement de point de vue dans un film, mais son utilisation ici me fait vraiment tripper ! J'évite ainsi tout un tas de petites scènes que j'avais parsemées ici et là, de tataouinage scénaristique et de patchage pur et simple pour suivre un personnage jusque là un peu en mal d'incarnation.
Bref, un mois de travail se retrouve à la poubelle, et je me sens plus productif que jamais. Comme quoi il faut parfois reculer un peu pour mieux avancer (n'est-ce pas Monsieur Chaput ?).
Une autre belle phrase à noter dans votre carnet de pensées du jour : À chaque fois qu'une porte se ferme, y'a une fenêtre qui s'ouvre (celle-là est pour mon ami Claude) !
Image d'une écriture enlevante…
mardi 14 août 2007
Oubliez la 5, voici la 6 !
Fabulé par Alex à 18:02
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