lundi 3 décembre 2007

Quand les idées débouchent

C’est fou (ou plutôt incompréhensible) comment une somme de petits événements peuvent réorganiser nos idées, les mettre bout à bout, et nous montrer enfin le chemin vers le puit où se cachent toutes les réponses. Il ne reste ensuite qu’à faire le relais entre le fond de l’abysse et la surface du papier pour y coucher le butin.

J’ai publié tel quel mon journal du 29 novembre où je me plains de ne toujours pas avoir de fin à mon récit. Je tenais à vous faire savoir que ce même soir, jeudi le 29, l’inspiration m’est venue tardivement, après avoir tiré de la carabine à plomb sur une assiette en carton pendant une heure. (On se divertit comme on peut…). J’ai ensuite écrit jusqu’aux petites heures du matin ce qui constitue ma 5e finale en autant de mois.

Une nouvelle fin beaucoup plus simple que toutes les autres que j’avais écrites depuis juillet (je vous rappelle ma moyenne de fin scrapée de 0,8 fois par mois). Je suis enchanté et je remercie le dieu de la forêt pour l’inspiration.

Pendant ma semaine à Val-des-Bois, j’ai fait l’inventaire des fins possibles, décrit les sentiments de mon héros en atteignant la conclusion, parsemé le récit de détails pouvant servir à envelopper la finale… Rien ne semblait porter fruit, tous ces efforts me paraissaient vains. Je retombais toujours immanquablement dans le vieux sillon creusé par mes anciennes fins, tous assez similaires. Je pensais revenir bredouille de cette escapade (comme le faisait comprendre mon entrée précédente), jusqu’à ce que jeudi soir, vers 20h, en relisant un segment central de mon histoire, une lueur est apparue au bout du tunnel de l’inspiration. Cette lueur est devenue alors très intense, assez pour m’éclairer jusque vers 2h du matin.

J’en suis tellement fier, j’ai envie de vous en conter un petit bout… en restant le plus vague possible, évidemment.

La nouvelle fin mène mes deux personnages principaux dans des directions opposées. Mon personnage féminin, que l’on peut croire plus forte au cours du récit, retombe finalement dans ses vieux patterns, tandis qu’Étienne, mon héros hésitant, se rend au bout de ses fantasmes et de son audace pour se cogner fermement à un mur. « C’est pas parce qu’on veut qu’on peut… tout faire » pourrait être le résumé de la prémisse vaguement pessimiste.

De toute façon, la saga se poursuit. Je remets mon texte seulement en janvier 2008. D’ici là, je dois maintenir ma moyenne !