Pour conclure l'épisode de la semaine dernière, disons seulement qu'après avoir passé 4 jours en isolement à Masson, j'ai terminé tout ça par un petit séjour dans la roulotte dont je partage maintenant la propriété avec mes soeurs. Celle-ci se trouve à Val-des-Bois entre les arbres qui meublent les 18 acres de terrain qu'y partagent les Chartrand. Propriété est un bien grand mot, disons que je paie ma part des taxes municipales reliées à la présence de cette épave sur le terrain.
Ça c'est la roulotte en question, dans une petite mise en scène pour un court-métrage du fameux collectif Kick la cam qui n'a jamais été conclu (d'ailleurs, mon avatar MySpace actuel est une prise de l'intérieur de la roulotte provenant de ce même chef-d'oeuvre inachevé !). Voilà en tout cas mon refuge de rêve de la fin de semaine dernière. Résultat de l'isolement : 25 pages griffonnées de nouvelles scènes.
Le problème avec l'écriture, c'est que ce n'est pas considéré comme un véritable travail par ceux qui nous regardent travailler. Comme je suis à la maison (de retour à Montréal), et que je passe mon temps à tripoter un crayon, ça ne donne pas vraiment l'impression qu'il se passe vraiment quelque chose. C'est peut-être moi qui est sensible, mais je me fais constamment déranger pour des petites besognes qui finissent par bouffer tout mon temps.
Résultat : jeudi après-midi, 17h, et j'en suis toujours au paragraphe qui met en scène un nouveau personnage créé à Val-des-Bois la semaine dernière, le Colonel Chasseur. Celui-ci est un vieux Français d'un peu plus de 80 ans qui a fait la guerre et qui s'est réfugié au Québec il y plusieurs années. Il a fait fortune grâce à la commercialisation d'un jeu de société. Je ne vous en dirai pas beaucoup plus sur lui, parce qu'il pourrait révéler une trop grande portion de mon intrigue que je tiens à garder encore un peu pour moi. Je dois toutefois préciser que le Colonel n'est qu'un personnage de second plan dans l'échafaudage de la comédie absurde qu'est Immersion.
Bien que je chiale contre la semaine de misère que je viens de vivre, j'ai quand même mis ensemble une ligne temporelle qui rassemble tous les éléments du récit pour en avoir une vue complète en un coup d'oeil. Exercice réussi. Mon histoire a maintenant un début, un milieu et une fin, ainsi qu'un but précis : atteindre la conclusion (Wow ! Que de révélations ! Attention, je pourrais en dire trop !)
Mon remaniement diégétique s'est donc conclu aujourd'hui. Je suis prêt à passer aux choses sérieuses : le scène à scène.
jeudi 2 août 2007
C'est pas du travail, ça !
Fabulé par Alex à 17:50
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